Paolo apprécie le contact avec la terre : il partage avec son frère la même passion pour la moto. Mais aujourd’hui, Paolo désire prendre son envol… en parachute.
Paolo est venu en famille, mais le regard maternel ne l’empêche pas de se ronger les ongles.
Après un briefing général pour tous les candidats, la préparation au sol est minutieuse : harnais de sécurité, lunettes de protection, casque, rencontre avec le photographe… Paolo est prêt, son cœur bat fort, un grand sourire illumine son visage.
En attendant l’embarquement, Paolo se rassure en admirant la minutie que nécessite le pliage des toiles des parachutes pour rentrer dans un petit sac à dos très léger.
Enfin, c’est au tour de Paolo de monter dans l’avion. Étant le dernier à embarquer, il est tout près de la porte de la carlingue. Il sera le premier à sauter !!!
Un signe à la famille et hop, l’avion s’envole environ 20 minutes pour atteindre l’altitude de 4000 m.
Après s’être arrimé très serré avec le moniteur, Paolo est prié de s’avancer vers la porte ouverte de l’avion, de s’asseoir les pieds dans le vide «Waouh… Que c’est haut !»
C’est parti pour le grand saut pour une chute libre de 40 secondes. Il est temps d’ouvrir la toile pour descendre en «balade », regarder le paysage qui se déploie sous les pieds sur 360 °.
Au sol, les questions fusent : «Mais où sont-ils ? Où est l’avion ?» La famille distingue enfin la voile bleu et noir.
Dans le ciel, après une sorte de salto, le moniteur laisse les commandes à son jeune élève : à droite, à gauche… Paolo est ravi.
La terre approche vite… un salut de la main rapide. Puis les jambes relevées, les manettes tirées et voilà Paolo reprenant contact avec la terre. Paolo est rayonnant. Il a réussi à faire ce que ses parents ont peur de faire… BRAVO !
Il se confie « ça passe tellement vite, il y a tellement de choses ressenties physiquement qu’on n’a pas le temps de tout vivre pleinement, de tout enregistrer. Un jour, je sauterai à nouveau pour tout apprécier ».