SACHA a rencontré Rafael nadal

Après quelques péripéties, et de très belle rencontres pour ce fan de tennis, nous voilà assis au premier rang du court Philippe Chatrier, à moins d’un mètre de la terre battue. Incroyable, certainement le meilleur emplacement de ce stade de 15 000 places !

Sacha qui enregistre ses impressions sur son téléphone depuis notre arrivée ce matin est à nouveau plein de joie et je peux capter au passage quelques-uns de ses commentaires « Là j’suis un gosse, c’est le Père Noël qui passe… Jamais j’aurais pensé être là aujourd’hui… »

On a bien fait d’être patients et d’y croire !

La suite est un enchantement pour Sacha qui peut voir son idole à quelques mètres et l’entraînement avec ses sparing- partners est un spectacle auquel il rêvait depuis si longtemps que le sourire éclatant qui est le sien en dit long sur sa joie.

Vers la fin de cet entraînement, deux joueurs viennent pour le prochain match sur le central et parmi eux, Sacha me dit « Regarde, c’est Djokovic. Incroyable, il y a 46 victoires en Grand Chelem réunies sur le court ! J’suis choqué ! »

Sous les hourras de la foule les deux champions se saluent et s’étreignent juste devant nous.

Puis Rafael Nadal range ses raquettes pour quitter le court.

À ce moment le très précieux un homme revient vers nous et dit à Sacha « suis moi ». Surpris, le jeune homme hésite, mais c’est bien sur la terre battue du court central que nous sommes invités à suivre Nadal.

Sacha est plus que « choqué » maintenant et il m’avoue : « j’fais de la tachycardie, mon cœur bat à 300… », et c’est vrai, son cœur bat à tout rompre au moment où, enfin Rafael Nadal est là pour lui tout seul.

Ce moment tant attendu est d’une incroyable émotion pour Sacha qui va pouvoir faire une série de photos avec Nadal et lui faire signer quelques balles de tennis dont il avait pris soin de se munir ce matin.

Nous sortons de cette séquence complètement étourdis. .

Notre retour vers l’hôtel est un peu irréel, Sacha ne parle plus : c’est le signe qu’il est encore dans son Rêve.

Jean-Félix, bénévole

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